514 961 0334

Le marché immobilier québécois tire bien son épingle du jeu en juillet

Le marché de la revente québécois vient de connaître un bon mois de juillet, tant au chapitre des ventes que des prix. Il a aussi enregistré une meilleure performance que la plupart des autres provinces canadiennes (voir tableau ci-dessous), selon les dernières statistiques de l’ACI publiées ce matin.

Le mois dernier, dans la Belle Province, le nombre de ventes a augmenté de 12 % et le prix moyen des propriétés résidentielles a crû de 6 %, en comparaison avec juillet 2023. Au cours de la même période, en Colombie-Britannique, le nombre de ventes a reculé de 3 % et le prix moyen a légèrement fléchi (-1 %). Toujours en juillet, en Ontario, malgré une hausse des ventes de 3 %, le prix moyen des propriétés a cédé 2 %.

En fait, le constat précédent est tout aussi vrai depuis le début l’année. Le Québec n’a connu aucune baisse mensuelle des ventes jusqu’ici en 2024, et au cumulatif des sept premiers mois, la hausse des ventes de 13 % confère au Québec le premier rang parmi les provinces canadiennes, ex-aequo avec l’Alberta. Au chapitre des prix, le Québec vient d’enregistrer une 13e augmentation mensuelle consécutive. La hausse cumulative est de l’ordre de 7 % jusqu’ici en 2024. Il n’y a que l’Alberta (+9 %), le Nouveau-Brunswick (+9 %) et Terre-Neuve (+8 %) qui ont fait mieux.

La lancée qui pourrait se poursuivre

Ces résultats sont de bon augure, dans un contexte où les taux d’intérêt amorcent enfin un repli. Après des diminutions de 0,25 point de pourcentage à chacune de ses deux dernières réunions (5 juin et 24 juillet), il est pressenti par les marchés financiers (principalement en raison des dernières données décevantes sur le marché du travail) que la Banque du Canada procédera à une autre baisse de son taux directeur lors de sa prochaine réunion le 4 septembre. Dans la même foulée, les taux hypothécaires sont aussi susceptibles de diminuer et ce, tant pour les hypothèques à taux variable qu’à taux fixe.

Ainsi, certains acheteurs qui attendaient sur les lignes de côté pourraient graduellement revenir sur le marché au cours des prochains mois, de sorte que le marché immobilier québécois continuera de faire bonne figure. Il se peut toutefois que le mois d’août soit l’exception qui confirme la règle, si les récentes inondations ont fait tomber à l’eau certaines transactions.